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Depuis toujours, le processus d’épanouissement me fascine.  J’adore observer ce qui évolue, autant les plantes, les édifices, les gens, que les idées, la société, les façons de penser, et bien sûr le verre.

​Mon inspiration provient de la nature, de sa capacité à se renouveler, de sa force et de sa délicatesse.  La plante est au cœur de mon travail, autant dans sa forme, ses détails que dans son développement. Pour moi, le verre soufflé est ce qui se rapproche le plus de  ce processus, mais en accéléré.

​En verre soufflé, la bulle est comme un noyau, c’est-à-dire qu’elle est responsable de la forme finale comme le noyau détermine la plante. Dans la nature tout se prépare à l’intérieur pour ensuite s’épanouir à l’extérieur, c’est aussi ma façon de percevoir le verre soufflé. Lorsque la plante est perçue, le processus est dissimulé; il en est ainsi pour le verre.

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La nature est éternelle, mais le spécimen éphémère,  le verre à l’état solide cesse d’évoluer, mais n’est-il pas lui aussi, éternel dans sa matière et éphémère dans sa forme?

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